Item #13780 Les tablettes du Juif Errant, ou ses récriminations contre le passé, sans préjudice du présent, écrites par lui-même. Edgard QUINET.
Les tablettes du Juif Errant, ou ses récriminations contre le passé, sans préjudice du présent, écrites par lui-même.

Les tablettes du Juif Errant, ou ses récriminations contre le passé, sans préjudice du présent, écrites par lui-même.

Paris, Beraud, 1823. *** Première édition du premier livre d’Edgard Quinet (1803-1875). Ce petit ouvrage qui ne connut qu’un succès d’estime, est aujourd’hui de la plus grande rareté : seule la BNF en conserve un exemplaire d’après le CCFr. Un « conte voltairien qui exprime la crise de scepticisme que le jeune Quinet traverse à cette époque. Dernier exemple d’une chronique à la manière du XVIIIe siècle ». (Edgard Knecht, Le mythe du Juif errant. Esquisse de bibliographie raisonnée p. 111.) ENVOI DE L’AUTEUR au verso du faux-titre: « à Mr Bayard, hommage d’une vive amitié. » « A l’heure de mettre le manuscrit sous presse, le principal confident de l’auteur avait été un jeune vaudevilliste nommé Bayard, celui-là même qui, devenu plus tard le collaborateur de Scribe, a peuplé comme lui tous les théâtres et laissé un nom dans les lettres dramatiques. Bayard, né à Charolles comme Quinet, mais plus âgé que lui de six ou sept ans, ne l’avait pas connu dans sa ville natale ; quand ils se rencontrèrent à Paris, ils se lièrent d’une étroite amitié. C’était le moment où Bayard débutait au théâtre ; il était bon, aimable, sans façon, et l’un de ses plus grands plaisirs était de conduire son grave condisciple aux premières représentations de ses pièces. Il lut les Tablettes du Juif-Errant et en fut charmé. Qui se serait figuré le futur poète d’Ahasvérus, de Napoléon, de Prométhée, introduit dans le monde des lettres par le futur auteur du Gamin de Paris et de la Marquise de Prétintaille ? Les premiers admirateurs ne causent pas moins de surprise que le premier confident. Je trouve, il est vrai, sur la liste le nom de Benjamin Constant, celui des filles de la maréchale Ney, mais un des lecteurs qui ont pris feu le plus vite est le vieux conventionnel Dulaure... » (Saint-René Taillandier, in Revue des Deux Mondes, 1877). Des rousseurs, reliure restaurée. Bel exemplaire. *** In-12 de (4), 139 pp. Demi-veau rouge, dos orné. (Reliure de l'époque.) - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - * - -. Item #13780

Price: 1,800.00 €

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