Item #14957 L'invasion de la ville du Mans par les religionnaires en l'année mille cinq cens soixante et deux. Conversation par escrit à Mr D.R.A.C. Claude BLONDEAU.
L'invasion de la ville du Mans par les religionnaires en l'année mille cinq cens soixante et deux. Conversation par escrit à Mr D.R.A.C.
L'invasion de la ville du Mans par les religionnaires en l'année mille cinq cens soixante et deux. Conversation par escrit à Mr D.R.A.C.

L'invasion de la ville du Mans par les religionnaires en l'année mille cinq cens soixante et deux. Conversation par escrit à Mr D.R.A.C.

Au Mans, Louis Pequineau, 1667. *** Première édition. On attribuait une foule de crimes aux protestants lors de la prise de la ville du Mans. "Blondeau eut le courage de contredire la tradition. Sans nier les faits réels, c'est-à-dire le pillage de quelques abbayes, la dévastation des églises, quelques délits individuels dont la responsabilité ne peut être équitablement attribuée aux partis, il fit le récit des événements avec une entière indépendance, sans plus ménager les catholiques que les protestants. Cela ne convint pas à tout le monde. Ce que les catholiques lui pardonnèrent le moins, ce fut d'avoir raconté comme un fait naturel la retraite précipitée des protestants, le 11 ou le 12juillet 1562. Maîtres de la ville du Mans, les calvinistes y avaient comprimé toute résistance, quand on les vit un certain jour, sans motifs connus et comme pris d'une subite terreur, traverser la Sarthe au Pont- Ysoir, et quitter la ville pour n'y plus revenir. Or, en ce jour, les catholiques célébraient la fête annuelle de sainte Scholastique, sainte particulièrement vénérée dans l'Église du Mans ; on n'hésita donc pas à croire que la retraite imprévue des protestants avait été l'oeuvre mystérieuse de la céleste patronne, et cette croyance devint traditionnelle. Blondeau rejeta ce prodige." (Haureau, Histoire littéraire du Maine). Une seconde partie : "Religionnaire attaqué et défendu, dissertation critique" occupe les pages 97 à 124. Claude Blondeau était avocat au Mans. L'exemplaire provient d'un parent de l'auteur : Des ardilliers (signature sur la page de titre). La même main a ajouté sur la titre "par C. B." La famille "Blondeau des Ardilliers" est attestée par Le Paige dans son Dictionnaire du Maine, publié au XVIIIe et comme le signale une note au crayon sur une page de garde, contemporaine de la reliure. Deux mots ont été ajoutés à la plume, certainement par des Ardilliers (pp. 24, 28). Le feuillet M4 en tête de la seconde partie n'a pas été conservé par le relieur, il s'agit très certainement d'un feuillet blanc. Très rare. Page de titre doublée, coin supérieur des trois premiers feuillets réparés, sans atteinte au texte. Bon exemplaire, relié par Pinot, relieur au Mans au XIXe. *** In-8 de 124, (1) pp. Maroquin violet foncé, dos à nerfs orné, filets d'encadrement sur les plats, tête dorée. (Reliure du XIXe.) - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - * - -. Item #14957

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